Je relis « Interstice(s) » le dernier long que j’ai écris ! J’aime cette histoire. Rarement un scénario que j’ai écris ne m’a autant emballé. C'est moi, c'est ce que je suis ! Mais un mauvais pressentiment, je sens, je sais, qu'il est trop complexe, (compliqué), qu'il risque de n'être pas, (mal), compris sur le papier! Ça m'angoisse. J'y pense et repense, ça tourne là dedans, comment faire ? Un matin au réveil, je suis assis sur le bord du lit, mon regard ce pose sur un vieil appareil photo russe, un Zenit, cadeau d'anniversaire de mon frère. Soudain, une question m'effleure l'esprit : et s'il y avait encore une pellicule dedans ? Je regarde, il est vide, mais l'histoire est en marche. Je me dit : c'est ça l'idée ! Faire un court-métrage qui nous présente les personnages principaux du long, son étrange ambiance, le ton de ses dialogues, sa poésie, son rythme, sa photo, son ambiance sonore, sa musique et déjà comme fil rouge les poèmes de ce poète oublié François-Albert Sérieys, et d’autres détails qui nous donne déjà quelques informations qu’on retrouvera dans le long, justes cités. Mais il lui faut sa propre histoire, elle est là, il lui faut un titre, ça sera "Zenit" du nom de l'appareil. J'en parle aux comédiens, aux techniciens, ils approuvent ! C'est heureux, Je commence l’écriture de « Zenit »
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Lucas Vinson
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